Les Royannais Réfugiés

ll est donné, ensuite, ordre à la population de Royan, environ 1000 à 1500 personnes, d’évacuer totalement. Les 17 et 18 janvier, un train se trouve en gare de Saujon, prêt à prendre en charge les survivants.

Les convois se poursuivent jusqu’au 15 février. Mais, trop peu de royannais s’y rendront, préférant rester auprès de leur foyer, malgré les dangers.

Les réfugiés sont accueillis et ravitaillés en gare de Saintes par les organisations humanitaires pour être dirigés ensuite vers les départements des Landes, des Charentes, des Pyrénées, ou pour être recueillis par leurs familles hors de la Poche.

Pourtant, 4000 personnes resteront encore dans le périmètre de la Poche.

 
Evacuation en Gare de Saujon, les 17 et 18 janvier 1945 ECPAD

Evacuation en Gare de Saujon,
les 17 et 18 janvier 1945 (ECPAD)

 
 

Pasteur Samuel Besançon, Croix sur Royan, p.296.6 :

La vie à Royan était cantonnée à la périphérie, soit trois endroits faiblement endommagés, mais sans aucune communication entre eux. Il y avait les Palmiers-Pontaillac, puis à l’autre extrémité de la ville, le collège du Parc et enfin les hameaux de la campagne. Les gens vivaient quand même, assez bien ravitaillés, mais très mal logés et serrés les uns les autres, jusqu’à la limite de la compression.