Le pouvoir et la foi à Mortagne

Église inscrite : Mortagne-sur-Gironde.
Églises romanes : Boutenac-Touvent, Floirac, Saint-Romain-sur-Gironde.
Églises non classées : Brie-sous-Mortagne, Chenac, Saint-Seurin d'Uzet.

Des quatre ermitages que nous rencontrons au cours de notre parcours roman en Pays Royannais (un par circuit : Buze, Cordouan, l'Orivaux, Mortagne), l'ermitage monolithe Saint-Martial de Mortagne est le mieux conservé et le plus significatif.

Il aurait été fondé à la fin du IIe siècle par saint Martial, évêque de Limoges, qui fut assimilé au nombre des 72 disciples de Jésus pour son intense activité évangélique. Saint Martial aurait reçu dans son ermitage à Mortagne, sainte Bénédicte, saint Amadour et sa femme sainte Véronique pour un partage de reliques avant de se séparer, Véronique pour gagner Soulac, Martial pour évangéliser toute la région et Amadour pour se retirer dans un désert. Cet ermitage, creusé dans le roc, rappelle les premières années du Christianisme, où l'on recherche solitude, épreuve, charité, austérité favorables à la méditation.

 
Mortagne : ermitage

Mortagne : ermitage

 

Cet ermitage fut aménagé entre le IVe et le Xe siècle et habité par des moines marins. Un escalier intérieur permet de descendre au pied de la falaise pour s'embarquer et traverser l'estuaire, très large ici, vers le Médoc. Cellules, dortoir, réfectoire, cuisine, chapelle sont creusés dans le roc. La chapelle datée du Xe siècle est remarquable par sa disposition à même la falaise avec un retable, la sainte table, une tribune ; l'éclairage, obtenu uniquement par la lumière du soleil, se concentre en permanence sur l'autel.

Mortagne était le siège d'une puissante seigneurie, capable de résister à une attaque du duc d'Aquitaine Gui-Geoffroi, vers 1065, qui cherchait à intimider les seigneurs indépendants. Le château fort qui commandait le bourg et le port occupait le haut de la falaise. Cette châtellenie était importante par son étendue et par sa situation frontière entre la Saintonge et le Blayais. Elle comprenait entre autres paroisses, celles de Champagnolles, Cozes, Gémozac, Saint-Ciers, Saint-Seurin.

Geoffroy Ier de Mortagne, titré de prince dans les plus anciennes chartes, était appuyé par de nombreux chevaliers, détenteurs de petites vassalités ou domaines, dont les frères Gamon que nous avons vus fonder l'abbaye Saint-étienne de Vaux en 1075. L'autorité du seigneur était renforcée par le zèle du prieuré conventuel dédié à saint étienne, et desservi par treize chanoines réguliers de l'Ordre de Saint-Augustin auxquels avaient été confiées neuf paroisses : Boutenac-Touvent, Brie, Champagnolles, Épargnes, Mortagne, Saint-Ciers du Taillon, Saint-Romain-de-Beaumont, Saint-Seurin-d'Uzet, Virollet.

 
Mortagne : chapiteaux

Mortagne : chapiteaux

 
Mortagne : chapiteaux, thèmes floraux

Mortagne : chapiteaux, thèmes floraux

 
 

Les jours de marché, ils tenaient leurs « assises » de moyenne justice, le châtelain conservant pour lui la haute justice et le droit de pendre les meurtriers. L'église Saint-étienne actuelle, très remaniée, garde le plan roman d'une parfaite croix latine, avec une large nef unique, le transept à absidioles et un chevet plat. Les piliers de la croisée sont constitués de six colonnes soudées, ornées de chapiteaux romans dignes d'intérêt : feuilles d'acanthe, animaux affrontés et têtes humaines. La voûte du XIXe siècle, presque plate, imite le gothique Plantagenêt. La flèche de pierre néo-gothique du clocher est datée de 1857 par Gustave Alaux.

Les seigneurs locaux ont fluctué au gré de leurs intérêts entre leur fidélité au roi de France ou leur ralliement au roi d'Angleterre au cours des guerres franco-anglaises. Le soudan de la Trau, l'un des plus braves capitaines gascons au service de l'Angleterre, défendait les châteaux de Didonne et de Talmont ; en 1370, le comte de Cambridge lui confie la garde du château de Mortagne.

 
Vitraux de Gustave-Pierre Dagrand, XIXe

Mortagne : vitraux de Gustave-Pierre Dagrand, XIXe

 
Mortagne : détail vitrail

Mortagne : détail du vitrail

 
 
 

Dans beaucoup d'églises du littoral sont accrochés des navires ex-votos : Mortagne-sur-Gironde, Saint-Seurin-d'Uzet, Barzan, Talmont-sur-Gironde, Meschers-sur-Gironde, Royan, Mornac-sur-Seudre, L'Eguille-sur-Seudre.

Bien sûr, la frégate à trois mâts de Talmont-sur-Gironde ou le quatre-mâts carré de Mortagne-sur-Gironde sont postérieurs au Moyen Age. Ils témoignent cependant des attitudes religieuses des marins qui se traduisent par des professions de foi avant de partir au large, appelant le secours de saints particulièrement vénérés, par la bénédiction des bateaux au départ de la pêche et celle de la mer, et par ces ex-votos, promesses faites devant l'imminence d'un naufrage.Saint Nicolas est particulièrement attaché à la navigation fluviale dans le bassin de la Garonne et sur l'estuaire de la Gironde, du XIe au XIIIe siècle. Dès 1088-1092, deux prieurés s'installent et se font face de part et d'autre de la bouche de l'estuaire : Saint-Nicolas de Grave et Saint-Nicolas de Royan. Tout proche de Royan à l'embouchure de la Seudre, le prieuré Saint-Nicolas de Mornac se vit confirmer ses possessions en 1096 par Urbain II.

 

Une église titrée de Saint-Nicolas s'élevait dans la paroisse du Château en l'île d'Oléron. L'apparition de six églises prieurales ou paroissiales consacrées à saint Nicolas dans les deux zones maritimes et fluviales de la Garonne-Gironde, dans les douze dernières années du XIe siècle qui ont suivi la translation du corps de saint Nicolas à Bari (sud de l'Italie), marque la renaissance de la navigation commerciale du sel qui remonte le fleuve vers Blaye, Bordeaux, Périgueux, Bergerac, La Réole, Nérac et Toulouse, toutes localités où un prieuré, une chapelle ou un hôpital est dédié à saint Nicolas.

Saint Nicolas, l'un des plus populaires saints de l'Occident médiéval, était le patron classique des mariniers et des voyageurs, protecteur contre les périls de la mer et des eaux. Son culte était très répandu dans l'Orient byzantin et en Italie, mais l'événement capital pour son extension géographique fut en 1087 le transfert des reliques du saint, de la ville de Myre en Lycie, abandonnée par ses habitants devant l'avance des Turcs, à Bari par des marchands de cette ville italienne.

 
Saint-Nicolas, cathédrale de Winchester, 1150

Saint-Nicolas,
cathédrale de Winchester,
1150

 
 

La construction de l'église de pèlerinage de San Nicola de Bari, de 1087 à 1139, la tenue d'un concile général dans sa crypte en 1098 et la faveur pontificale provoquèrent un extraordinaire renouveau de la dévotion au saint oriental dans toutes les directions de l'Occident. (Higounet C., Saint Nicolas et la Garonne, Bordeaux, 1992).

Le culte de saint Nicolas, protecteur des navigateurs, pénètre sur les côtes de l'Atlantique et de la Manche, le long de la Gironde et de la Garonne, le long de la Seine, en Bretagne et en Normandie. En 1071, les Normands ont chassé les Byzantins de la Sicile et de l'Italie du Sud, où depuis longtemps le saint est très vénéré par les gens de mer. Il est donc évident que, comme l'avaient fait les marins grecs, les marins normands vont propager son culte non seulement en Normandie, mais en Grande-Bretagne, et de là, dans les pays scandinaves et jusqu'en Islande.

En Normandie, saint Anselme (1033-1109) est abbé de l'abbaye du Bec-Hellouin, toujours dominée par la puissante Tour Saint-Nicolas. Saint Anselme vénérait beaucoup saint Nicolas. Devenu archevêque de Canterbury en 1093, il aura la joie d'aller à Bari prier sur son tombeau, à l'occasion du concile de 1098. Saint Anselme fut aussi le conseiller de Guillaume le Conquérant qui avait lui-même échappé, avant la bataille d'Hastings, à un naufrage dans la Manche grâce à l'intercession de saint Nicolas. (Kevers-Pascalis C., Saint Nicolas, Luxembourg, 1998).

 

Les deux paroisses de Chenac et de Saint-Seurin-d'Uzet, jadis dépendances de la seigneurie de Mortagne, ont fusionné en 1965, mais conservent chacune leur église.

 
Chenac : chapiteau du portail

Chenac : chapiteau du portail

 
Sceau du Soudan de la Trau

Sceau du Soudan de la Trau

 
 

Celle du village de Chenac, sur le plateau, traversé par l'ancien chemin saunier vers Mirambeau, à travers bois, cultures et vignobles, est consacrée à saint Martin. Elle a été reconstruite au XIXe siècle dans un style néo-roman, en préservant deux chapiteaux anciens visibles dans le chœur. Le clocher conçu en 1866 par l'architecte Aimé Bonnet se dresse sur le flanc nord. La façade est remarquable par l'imitation du style saintongeais traditionnel. Le rez-de-chaussée tripartite est surmonté d'une arcature régulière coiffée d'un fronton triangulaire percé d'un oculus. Chapiteaux, corniches, arcades sont travaillés de fines sculptures fidèles au roman médiéval.

C'est l'œuvre de Camille Arnold, ornemaniste, professeur de modelage de Gustave Courbet. La dédicace à saint Martin de la façade est reprise dans six grandes fresques de l'abside. Deux magnifiques chapiteaux romans sont réemployés au sommet de courtes colonnes peintes, de part et d'autre de l'abside : l'un, de thème animalier avec des oiseaux harcelant des fauves, et l'autre chapiteau historié représentant Samson terrassant un lion, puis un ange au pied d'une mandorle où se trouve une femme se cachant le visage de ses deux mains.

 
Chenac : chapiteau peint du choeur, Samson et Dalila

Chenac : chapiteau peint du choeur,
Samson et Dalila

 

En 814, Louis le Pieux donne aux moines de Saint-Seurin de Bordeaux la villa de Meschers toute proche de Saint-Seurin-d'Uzet qui doit être aussi de création carolingienne. Saint-Seurin-d'Uzet est, en contrebas, sur la rive au bord de l'estuaire, un port de pêche aux poissons migrateurs dont les plus célèbres sont les maigras et les esturgeons. Les moines ont pris possession des terres submergées, douces ou salées, qu'ils ont aménagées en prairies, marais salants ou fossés à poissons, en drainant les marécages et en construisant des digues et des moulins.

Près de Barzan, le lieu-dit  « les Monards » rappelle ces travaux d'aménagement des canaux pour alimenter les moulins, et qui sont bien l'œuvre des religieux. L'activité économique s'est maintenue à Saint-Seurin-d'Uzet avec l'existence d'une importante minoterie. Il subsiste un château d'origine médiévale, partiellement entouré de profonds fossés taillés dans le roc, dressant fièrement une tour circulaire avec chemin de ronde et mâchicoulis, et une admirable échauguette carrée sur corbeaux.

 
 

Cette seigneurie est connue depuis la première moitié du XIVe siècle et réunissait déjà les paroisses de Chenac et de Saint-Seurin-d'Uzet. L'église, à nef unique et abside semi-circulaire, dédiée à saint Séverin est de style néo-roman avec un réemploi des matériaux de l'église ancienne. Une absidiole accueille la chapelle des seigneurs de Saint-Seurin-d'Uzet, dont le blason orne l'arc d'entrée.

 
 

Au nord de Mortagne, l'ancienne forêt de la Lande cède la place aujourd'hui à un paysage vallonné de bois touffus et de cultures variées aux couleurs chatoyantes selon les saisons.

Une abbaye s'était installée dans la paroisse de Virollet, seigneurie de Gemozac vers 1120. Cette abbaye de Masdion avait reçu l'autorisation du seigneur d'y faire pacager ses porcs et perçut bientôt des taxes sur les habitants de la châtellenie de Mortagne, ceux d'épargnes, Virollet, Brie, Boutenac, Saint-Romain et Floirac, qui fréquentaient ces bois à proximité de leurs villages, pour leurs « paccage, chaufage, glandage, bois à bâtir et mérin, et tous autres dont ils avaient besoin pour leurs exploitations ».La grande forêt se scinde en bois dont certains noms apparaissent comme le Bois Rigault.

 
Brie : sarcophage

Sarcophage de Brie

 

L'abbé de Masdion, les religieux de la dite abbaye et leurs fermiers ont la jouissance des droits d'usage et de chauffage en la forêt de Bois Rigault et y peuvent pareillement y faire pasturer leurs porcqs et autres bestiaux, laisser pareillement jouir des dits usages et pasturages les habitants de la chastellenye du dit Mortagne en payant par chacun d'eux ausdits abbé et religieux deux sols par chacun an au premier jour de Janvier, comme aussy laisser jouir les dits abbé et religieux du droit de franchise qu'ils ont èsdits bois et du droit de mettre et affirmer en temps de paissons jusques à la quantité de deux cens chefs de pourceaux outre ceux les dits abbé, religieux et de leurs fermiers, suivant et conformément à la transaction passée entre lesdits abbé, religieux de ladite abbaye et le seigneur dudit Mortagne en l'année 1314.

 

A Brie-sous-Mortagne se tenait au Moyen Age une grande foire. Brie est un toponyme gaulois, et l'on sait la coutume des grands rassemblements que les celtes effectuaient plusieurs fois par an aux changements de saison pour les échanges commerciaux, les cours de justice, les jeux et les banquets. Ces réunions populaires ont été christianisées, accompagnées de pèlerinages, processions et cérémonies votives entraînant les fidèles aux limites de la paroisse marquées par les croix hosannières. L'église néo-romane, édifiée par l'architecte Eustase Rullier à la fin du XIXe siècle, comporte un clocher-porche, des chapiteaux peints, ornés de végétaux et d'oiseaux entrelacés. Auchevet de l'église subsiste une croix de cimetière du XVe siècle, à côté d'un sarcophage médiéval aux arabesques énigmatiques.

Deux lieux-dits se sont encore réunis pour former la commune de Boutenac-Touvent. A l'écart du grand chemin saunier vers Mirambeau se dresse, sur une base romane, l'ancien prieuré Notre-Dame, dépendant de Saint-étienne de Mortagne, devenu une élégante église gothique du XIIIe siècle, dominant un paysage très vallonné. De l'extérieur, elle apparaît comme un édifice quadrangulaire, à nef unique avec chevet plat, soutenu par de nombreux contreforts. Trois baies en ogives ornent le rez-de-chaussée de la façade. Un bandeau décore le portail avec des serpents et des oiseaux d'un côté, des pointes de diamant de l'autre. L'intérieur, remis à neuf au XIXe siècle, par Aimé Bonnet, présente une nef à deux travées joliment voûtées sur croisées d'ogives.

 

L'église de Floirac se trouve à flanc de coteau, à l'écart du village, entourée de vieilles tombes monolithes.

 
Floirac l'’église

Eglise de Floirac

 

Construite sur l'emplacement d'une villa gallo-romaine, l'église dédiée à saint Etienne conserve un clocher barlong à fines colonnes du XIIIe siècle. Sous le clocher, une coupole sur trompes s'appuie sur des arcs ogivaux. Le chevet est plat avec une grande verrière à meneau. La nef gothique à deux travées a été reconstruite au XIXe siècle par l'architecte Eustase Rullier. Une récente restauration a doté l'église d'un badigeon intérieur clair et d'un carrelage rustique rehaussant l'élégance de l'édifice.

 
 

Un blason orne la clef de voûte de l'abside : trois fleurs de lys sur fond bleu-vert, commémorant le retour de la Saintonge à la couronne de France en 1453.
On peut voir deux sarcophages bien conservés dans l'église, un enfeu à la base du mur nord ainsi qu'un chapiteau pré-roman présentant trois oiseaux de facture archaïque. On remarque le sol ancien, dallé en pierre calcaire de Touvent avec rognons de silex.
Floirac est un bourg de création ancienne, dont le nom proviendrait d'un certain Floreius. S'agit-il du miracle cité dans l'hagiographie de sainte Radegonde, fondatrice du couvent Sainte-Croix à Poitiers au VIe siècle, patronne de l'église de Talmont et protectrice des marins ?

Un homme, du nom de Floreius, pêchant pour la sainte, peinait sur mer quand se leva le tourbillon des vents et que se dressa la masse des flots ; le matelot ne pouvant vider la sentine avant que l'onde déferlante ne la submergeât, comme le navire plein d'eau sombrait, Floreius dans cette extrémité s'écria : “Sainte Radegonde, pendant que nous t'obéissons, ne nous laisse pas engloutir dans le naufrage mais obtiens de Dieu que nous soyons délivrés de la mer”. Cela dit, la nuée s'enfuit bientôt, le temps redevint serein, l'onde s'apaisa et la proue se redressa.

Sainte Radegonde est honorée dans plusieurs sanctuaires de Saintonge et il est frappant de trouver à proximité le culte de son biographe, Fortunat, à Saint-Fort-sur-Gironde, et le patronyme d'un de ses miracles.

 

L'église de Saint-Romain-sur-Gironde est construite dans la pierre calcaire de Touvent, très blanche, ponctuée de rognons de silex gris.

 

Comme dans beaucoup de villages de Saintonge, un réseau de souterrains-refuges s'étend sous le bourg, alternant galeries étroites, chatières et salles creusées dans le calcaire, avec cheminées d'accès et silos pour les réserves de céréales, mais l'accès en est réservé aux propriétaires.

Saint-Romain-de-Beaumont, devenu Saint-Romain-sur-Gironde est un village dominant la Gironde et les marais, au pied du terrier de Beaumont, surmonté d'une tour servant d'amer.

La légende raconte que la mère de Gargantua, voulant boucher la Gironde avait mis, comme Mélusine, des cailloux dans sa « dorne » ou tablier ; elle trébucha contre la colline de Beaumont et son tablier se déchira, laissant tomber les pierres qui firent la tour de Beaumont.

Cette belle légende rappelle l'ancienneté du village où subsistent des vestiges gallo-romains. Le monastère de Saint-Romain-de-Blaye, fondé à l'époque carolingienne, doit être l'éponyme de Saint-Romain-sur-Gironde.

Située à l'origine sur la rive de l'estuaire, l'église présente un aspect austère et défensif. Les rares ouvertures sont très hautes et très étroites.

 
Saint-Romain-sur-Gironde : tour carrée du flan sud

Saint-Romain-sur-Gironde : tour carrée du flan sud

 
 

Une tour carrée plaquée sur le flanc sud permettait d'accéder au clocher qui a disparu. On distingue le départ des voûtes dans la nef aujourd'hui charpentée. Ici aussi le cimetière entoure encore l'église, et des sarcophages sont empilés à la base de la tour. La façade est un simple mur à pignon avec une petite porte sans ornement. Certains accordent à cette église dépouillée une parenté pré-romane ou templière.