Jacques Dassié

Pilote, photographe et ingénieur électronicien, Jacques Dassié est diplômé de l'Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales (Paris) et docteur en archéologie (Faculté de Tours). Depuis 1962, il laboure inlassablement le ciel des Charentes et accumule les découvertes archéologiques les plus spectaculaires. Médaillé des Arts, Sciences et Lettres, il a reçu en 1997 le Grand Prix de l'Académie de Saintonge pour l'ensemble de son œuvre et a été coopté membre de cette instance en 1999. Ce prospecteur aérien, dont la vocation est née d'une grande curiosité scientifique, reste un pur amateur qui a déjà fêté son jubilé aéronautique : 50 ans d'aviation ! Mais ce demi-siècle signifie aussi 2000 heures de vol et quatre fois le tour de la Terre en auscultant notre région...

 
Jacques Dassié

Préparatifs du départ en mission de prospection aérienne, Jacques Dassié, sur DR 400

 
Jacques Dassié

Jacques Dassié en vol... Heureux !

 
 

L'avion

Le prospecteur aérien utilisera pratiquement toujours un avion de tourisme loué à l'aéro-club du coin. La France est un pays de très vieille tradition aéronautique et on trouve toujours un aérodrome convenable à quelques kilomètres. Le pays Royannais, avec l'aéroport de Royan-Médis, est particulièrement bien équipé. Il existe deux types principaux d'appareils : ceux à ailes hautes et ceux à ailes basses. Sans prendre part à une vieille querelle, nous préférons personnellement les appareils à ailes basses, dont l'aile s'efface pendant le virage autour du site, et dont la capacité d'effet de sol adoucit bien des atterrissages...

L'avion-type sera un monoplan à ailes basses, propulsé par un quatre-cylindres à plat, de 100 à 125 CV. Ce sera un tri-quadriplaces autorisant des ralliements rapides à 200 Km/h et une prospection ralentie vers 150 Km/h. Un bon exemple de ce type d'appareils est donné par le Jodel Robin, type DR 400. Le cockpit fermé et la climatisation autorisent des prospections aussi bien hivernales qu'estivales dans de bonnes conditions de confort